Friday, March 23, 2007

Presenting the dream


Creative writing workshop for you over the weekend : an old building with a tower - what is it? A few suggestive words in golden lettres - where do they lead us? Are you inspired to write a story ? Or just the beginning of one, like I did on Tuesday ? I walk past this building twice a week, and every time I look forward to this beautiful reflection.
Continued the next day : for more info about this building, read Sally's recent post dated March 14. To read my own stories, please go to the comments.

Je vous propose un atelier d'écriture créative pour ce week-end : ce vieil immeuble avec son clocheton en cuivre, qu'abrite-t-il ? Quelques mots magiques en lettres dorées - quel est ce rêve qu'on nous présente ? Seriez-vous prêt à nous raconter une histoire ? Ou juste le début, comme je l'ai fait mardi ? Je passe ici deux fois par semaine et à chaque fois je guette ce beau reflet au passage.
Epilogue : pour en savoir plus sur ce bâtiment, lisez le post récent de Sally daté du 14 mars. Pour lire les belles histoires écrites par Olivier et Ping le loup, et la mienne, allez voir les commentaires.

14 comments:

Ming the Merciless said...

Nathalie, are you teaching a writing class? How cool?

I would love to write a series of short comic essay, like David Sedaris. Have you read David Sedaris' work? He is an American who lives in Paris and writes about how he tried to learn French, among other things.

isa said...

I hope my post today will qualify, Teach...

Deb said...

I love a good story, and yours are always bestsellers!

Anonymous said...

I see that you are in reflective mood this week

hpy said...

Une photo de réflections pour nous faire réfléchir. Mais on dirait au printemps, pas en automne.

Kate said...

I think I might write something about the woman who passes the building every day and what might be her dreams. Interesting shot!

Olivier said...

comme ming nous revoila sur les bancs de l'ecole avec une disertation à faire..waouhh elle est dure la prof ;o)) tu me fais mon intro sinon tart ta gueule à la recrée ;o)).
Deja une belle photo, un reflet magnifique, je crois que comme toi je passerais tout les jours pour prendre une photo, voila un theme :

Un jeune homme, tous les jours, passe devant cette vitrine et tout les jours il prend en photo ce reflet. des années passent, et il continue, continue. c'est pas trop dur, cette vitrine est sur son chemin pour aller travailler, il pourrait prendre le bus, mais il prefere marcher pour ne pas louper ce reflet.
Et puis un jour c'est la retraite, son dernier jour, il passe devant la vitrine, prend sa photo journaliere, mais quand il regarde sur son APN, sur la photo il n'y a plus de reflet, qu'une vitrine vide.............

M.Benaut said...

Nathalie,
Je suis désespéré pour savoir. Peut-être c'est une église, construite dans environ 1800 par l'architecte, Francis Greenway ? Je suis désolé de réfléchir sur l'architecture, mais cette photographie a vraiment le mérite. Je me demande si vous pouvez aider
à donner une réponse à ma petite question ?

Ping le loup said...

Il aimait le trajet qui le conduisait de son appartement d'Arthur Street à la gare: L'animation de Cleveland street, d'abord, puis une marche tranquille à travers le parc qui bordait les voies .
Ce jour là, cependant, il avait choisi le trajet plus direct par Chalmers street en longeant l'ancienne façade du lycée de garçons, oeuvre de l'architecte G.A. Mansfield récemment restaurée.
Il avait déja atteint 'intersection avec Belvoir Street quand une étrange sensation l'incita à retourner sur ses pas...

Voila, j'ai fait le plus facile : la localisation. A d'autres de poursuivre, si le coeur leur en dit.

Nathalie H.D. said...

Looks most of you are too shy or too busy to write, I was told Friday is always a bad day for blogging. Never mind... but please read on what I have to say about this place.
Pity those who can't read French because Olivier and Ping the Wolf both wrote very good stories...

If you've been to Sally's, you now know that this building is an intensive English high school for foreign and migrating children.

I've been thinking of these foreign children arriving at this school for the first time, seeing these tall staunch brick walls built in the 19th century, the fear of the unknown, of having to adjust to a new country, to a new language... all offered as 'a dream' as the window across the street suggests.
Australia, the dream country...
That old school, the reality...

My story would have been about a foreign child's first day at school here.

Anonymous said...

It brings back memories. In 1954, when I coached my first premiership football side, one of thje team went to school there. At that time, Cleveland Street was only a Year 9 Intermediate High, with boys who hadn't made it to the ten full High Schools serving all of Sydney.

But Peter was a hard worker, and acquired sufficient skills to end up as a very senior NSW Public Servant --- which says a lot for the standard of the courses then available in our schools. His teachers, of course, were far more literate than is sometimes now the case.

Nathalie H.D. said...

Merci à Olivier et Ping le loup de nous avoir offert deux bien belles histoires... les autres, je comprends bien que vous etes occupés, le vendredi est toujours un mauvais jour pour les blogs. On est trop occupés à finir son boulot avant la fin de la semaine...

Si vous avez lu Ping le loup et Sally, vous savez maintenant que ce bâtiment, ancien lycée de garçons de Cleveland Street, est aujourd'hui un collège d'anglais intensif pour enfants de migrants. Voici mon histoire :

Il avait beau avoir douze ans, il aurait aimé tenir la main de son père. Mais il se contentait de marcher tout près de lui, presque à le toucher, pour sentir sa présence physique. La voilà donc, cette école qui allait donc devenir la sienne. D'emblée il ne l'aima pas. Cette façade sévère de brique sombre avait beau être illuminée par un ciel bleu vif qui lui rappelait celui de son désert, elle ressemblait si peu à sa petite école d'avant... Son coeur se serra. Surtout ne pas trop penser à avant, à la guerre, à sa grand-mère et ses cousins restés là-bas, sinon il allait pleurer. Ce n'était pas le moment.
Maintenant il allait falloir apprendre en vitesse cette langue dont il ne connaissait que des rudiments, et s'habituer à ce nouveau pays...
En passant devant la façade du magasin de meubles, il lut quelques mots qu'il comprit: Presenting the dream... les lettres d'or se superposant à la façade de l'école lui donnèrent le tournis. En un instant, il revit toutes ces journées tourmentées où ses parents avaient rêvé de l'Australie... the dream !Aujourd'hui il marchait au soleil dans cette rue calme et paisible. Le rêve était devenu réalité. Derrière l'école, il aperçut un grand parc où des enfants en uniforme bleu jouaient au rugby. Il eut envie d'aller les rejoindre. Marchant d'un pas ferme, il traversa la rue et, aux côtés de son père, franchit le porche d'entrée.

alice said...

Chez Sally, j'apprends toujours tant de choses! J'ai beaucoup aimé les mots de Ping le loup des villes et ceux d'Olivier le poète nostalgique...Quant à ce petit Australien tout neuf, je lui souhaite bonne route!

Reflex said...

Un superbe reflet :D